Au long de sa vie, la femme fait passer sa famille avant elle. Pourtant, du point de vue de la retraite, la femme se trouve en situation défavorisée par rapport aux hommes, selon une étude de la BPCE (Banque populaire Caisse d’épargne) publiée cette année.
Travail à temps partiel, dépenses de santé reportées
La femme se dévoue beaucoup plus à sa famille, notamment l’éducation des enfants. Ainsi, 30% des femmes touchées ont suspendu leur activité professionnelle, pendant plus de deux ans. Cela équivaut à une suspension des ressources salariales, et en conséquence, les revenus futurs ne sont guère sécurisés.
Davantage de travail à temps partiel s’ensuit (femmes entre 25 et 39 ans), après une baisse du taux d’activité. Ce comportement se retrouve aussi concernant les dépenses de santé, un tiers des femmes affirment pouvoir renoncer à ces dépenses ou à les différer. Pour les hommes, ce sont 28% qui seraient prêts à le faire.
Pension de retraite inférieure à celle des hommes
La pension de retraite touchée par les femmes est inférieure de 44% à celle perçue par les hommes, alors qu’elles représentent 55% des personnes retraitées, et 57% des bénéficiaires du minimum vieillesse.
Les femmes actives actuellement seraient prêtes à travailler plus tardivement pour percevoir leur retraite à taux plein. Cela serait sans doute une solution car l’étude révèle aussi que 15% des femmes entre 35 à 49 ans se trouvent à la tête de famille monoparentale, contre 3% seulement pour les hommes.
En clair, les femmes n’ont pas vraiment toutes les ressources suffisantes pour préparer leur retraite. C’est un vrai problème dans la mesure où vivant plus longtemps que les hommes en général, avec le risque de veuvage ou monoparentalité, elles ont besoin de ressources significatives pour leur troisième âge, que ce soit pour les dépenses de tout les jours, mais aussi le logement. Sur http://www.capretraite.fr/ nous avons fait une simulation, et le cout d’une maison de retraite est de 2500€ / mois en moyen…
