La 4G a fait son apparition en France depuis plus d’un an. Toutefois, la course entre les opérateurs a réellement démarré en octobre 2013 lorsque le réseau 4G de Bouygues Telecom a été connecté.
En l’espace de 12 mois, certains opérateurs ont pris les devants.
Un bilan mené par l’ARCEP
L’ARCEP qui n’est autre que le gendarme du secteur des télécommunications a réalisé un bilan précis concernant l’état de la 4G en France. Alors que certains opérateurs dont SFR ont été rappelé à l’ordre car les investissements promis n’avaient pas été réalisés, Bouygues Telecom a su tirer son épingle du jeu grâce à diverses autorisations leur permettant d’utiliser les antennes à 800 MHz (ce que les autres opérateurs n’ont pas eu le droit de faire).
Bien sûr, Orange a aussi réussi son lancement grâce à un réseau historique déjà tentaculaire. Toutefois, c’est Bouygues Telecom qui couvre le plus d’habitants en France, à savoir 70 % contre 66 % chez Orange. Il suffit de visiter le site de Bouygues Telecom pour obtenir les chiffres précis.
SFR et Free Mobile en retard
De son côté, SFR ne couvre « que » 30 % de la population, mais l’opérateur attend son rachat officiel par Numericable pour passer à la vitesse supérieure. Free Mobile pour sa part couvre 24 % de la population en 4G, mais la priorité de Xavier Niel reste la 3G (des objectifs ambitieux ont été demandés par l’ARCEP pour sortir du carcan d’Orange).
Un important décalage existe toutefois concernant le pourcentage de la population couverte. Bouygues Telecom atteint 22 % et Orange 18 %. Cela indique que les zones rurales ne sont pas prêtes de recevoir la 4G, comme ce fut le cas avec la 3G en son temps.
En somme, la 4G a nécessité des investissements colossaux, mais le jeu en vaut la chandelle puisque le revenu moyen par abonné a bondi de 13 % lors des 12 derniers mois (malgré l’essor des forfaits sans engagement).